Les aides et dispositifs pour accompagner les autoentrepreneurs

Devenir autoentrepreneur est une étape importante dans la vie professionnelle. Pour réussir cette transition, il est essentiel de connaître les dispositifs et les aides disponibles pour vous accompagner. Dans cet article, après une petite définition du statut en nous fondant sur des sources comme le Pole Auto Entrepreneur, nous allons explorer les différences entre le statut d’autoentrepreneur et de micro-entreprise, l’ARE dans le cumul d’activité et les différentes activités propices à ce statut.

Ce qu’est-ce le statut d’auto-entrepreneur

Le statut d’auto-entrepreneur est un régime simplifié permettant aux personnes souhaitant créer une activité professionnelle indépendante de bénéficier d’un ensemble d’avantages et de facilités administratives. Ce statut s’adresse aux créateurs d’entreprise, aux travailleurs indépendants et aux professions libérales, et est particulièrement adapté aux activités à faible chiffre d’affaires. Ainsi, le statut d’auto-entrepreneur offre des avantages tels qu’une déclaration simplifiée des revenus, un régime fiscal avantageux (micro-fiscal) et un paiement des charges sociales proportionnel au chiffre d’affaires réalisé.

Les différences entre le statut d’autoentrepreneur et de micro-entreprise

Comprendre les distinctions entre le statut d’autoentrepreneur et celui de micro-entreprise est utile de nos jours dans la mesure où les règles ont changé en 2016 ainsi que le précise cersa.org dans son article « la différence entre micro entreprise et auto entreprise« .

D’une part, les autoentrepreneurs relèvent du régime micro-fiscal, alors que les micro-entreprises sont assujetties au régime réel simplifié ou au régime réel normal en matière fiscale. D’autre part, les autoentrepreneurs profitent de limites de chiffre d’affaires plus favorables comparées à celles des micro-entreprises. Enfin, les charges sociales sont également traitées différemment : les autoentrepreneurs s’acquittent de charges sociales en fonction de leur chiffre d’affaires, tandis que les micro-entreprises paient des cotisations sociales basées sur leurs bénéfices.

L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARE)

L’ARE est une aide qui permet aux demandeurs d’emploi de cumuler leurs indemnités chômage avec les revenus de leur activité en tant qu’autoentrepreneur. Cela vous offre une sécurité financière pendant la phase de lancement de votre entreprise.

Exemple de l’ARE dans le cas d’une reprise d’activité

Prenons l’exemple de Paul, qui est au chômage et souhaite devenir autoentrepreneur. Grâce à l’ARE, il peut continuer à percevoir une partie de ses allocations chômage tout en développant son activité. Ainsi, il bénéficie d’un soutien financier pendant les premiers mois de son activité, ce qui lui permet de se concentrer sur la croissance de son entreprise.

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L’ARE pour bénéficier d’un cumul indemnités chômage-activité

Quelles activités sont propices avec ce statut ?

Le statut de micro-entreprise est particulièrement adapté à certaines activités qui nécessitent peu d’investissement initial, un faible niveau de risque et un chiffre d’affaires prévisionnel limité. Voici quelques exemples d’activités propices au statut de micro-entreprise :

  • Services à la personne : ménage, jardinage, garde d’enfants, soutien scolaire, services aux personnes âgées ou dépendantes, etc. ;
  • Consulting et prestations intellectuelles : conseil en gestion, en marketing, en ressources humaines, en informatique, coaching, rédaction, traduction, etc. ;
  • Vente en ligne : e-commerce, dropshipping, vente de produits artisanaux, création et vente de produits numériques (e-books, formations en ligne, etc.) ;
  • Métiers artistiques : graphisme, photographie, illustration, peinture, sculpture, etc. ;
  • Formations et ateliers : cours de langues, de cuisine, de yoga, de méditation, de danse, de musique, etc. ;
  • Petite restauration : food trucks, traiteurs, services de livraison de repas à domicile, pâtisserie, etc. ;
  • Services de bien-être et de beauté : coiffure, esthétique, massages, soins du corps, etc. ;
  • Prestations de communication et de marketing : community management, rédaction web, création de contenu, stratégie de communication, etc. ;
  • Location de biens : location de matériel (vélos, matériel de sport, etc.), location de logements en courte durée (Airbnb, chambres d’hôtes), etc. ;
  • Services aux entreprises : secrétariat, assistance administrative, organisation d’événements, etc.

Il est important de noter que certaines activités réglementées ou soumises à des autorisations spécifiques peuvent ne pas être adaptées au statut de micro-entreprise. Avant de vous lancer, renseignez-vous sur les conditions et les obligations légales liées à votre activité.

Le statut de micro-entreprise offre de nombreux avantages, notamment une gestion simplifiée, des obligations fiscales et sociales allégées et un démarrage rapide. Toutefois, il convient de bien étudier votre projet et de choisir le statut juridique le plus adapté à vos besoins, vos objectifs et la nature de votre activité. Dans certains cas, d’autres statuts, tels que l’autoentrepreneur, l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle), pourraient être plus appropriés.

Pensez également à évaluer le potentiel de croissance de votre activité. Si vous prévoyez que votre chiffre d’affaires dépassera rapidement les seuils autorisés pour une micro-entreprise, il peut être judicieux d’envisager un autre statut dès le départ. Pour finir, n’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels et des organismes spécialisés pour vous aider à choisir le bon statut et à réussir dans votre projet entrepreneurial.

C.S.

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