Qu’est-ce que la gestion de la production ? Comment la piloter ?

La gestion de la production est essentielle pour une entreprise. C’est en quelque sorte l’interface avec toutes les autres fonctions qui crée de la valeur et de la richesse, qui conditionne également tout son fonctionnement dans les modèles les plus classiques. Depuis de nombreuses années, en particulier depuis la fin du siècle dernier et les années 80, la gestion de la production s’organise de plus en plus en flux tendus, à l’instar des méthodes comme le Juste à temps (JAT) de l’entreprise Toyota. Observons ici une définition, des objectifs et le pilotage du processus de production pour une organisation donnée.

Définition de la gestion de la production

La gestion de production, par définition, regroupe les différentes activités liées à la préparation de la production comme le budget, les procédures de mise en production et la production elle-même comprenant un ensemble d’indicateurs utilisés par les gestionnaires et auditeurs comme le contrôle des produits en ligne, la gestion des stock, celle des produits consommés ou encore les différents éléments liés à la temporalité (les heures de production notamment).

Par principe, la gestion de la production essaie d’optimiser les flux physiques et les flux d’informations de la fonction « production » afin de répondre à des objectifs spécifiques comme diminuer les délais et les coûts, augmenter la qualité et la flexibilité de manière cohérente avec les objectifs globaux de l’entreprise.

Objectifs, méthodes et pilotage du processus de production d’une entreprise

Si une entreprise a pour objectifs de réduire les coût ou augmenter la qualité de sa production, elle se tournera donc vers des méthodes de gestion de la production dans de nombreux cas qui hercheront à répondre à plusieurs questions :

  • Quelle est la nature du produit à fabriquer ?
  • En quelle quantité ?
  • Quelles sont les méthodes utilisées ?
  • Quelles sont les matières premières à utiliser et/ou à stocker ?
  • Y a-t-il des partenaires dans le processus de fabrication ?
  • Quels sont les moments dédiés à la production ?

Pour résoudre l’ensemble de ces problèmes, il existe divers outils utilisables pour le gestionnaire comme :

  • L’arbre de décision,
  • Le tableau de bord,
  • Les budgets,
  • La nomenclature produit,
  • L’analyse de la valeur,
  • Les procédures et temps de travail,
  • le tableau de répartition des tâches,
  • La méthode PERT et le diagramme de Gantt,
  • La gestion des stocks,
  • D’autres indicateurs KPI en fonction de l’activité et des données collectées.

L’utilisation de l’ensemble de ces outils permet d’envisager un pilotage du processus de production. Si l’organisation classique, e notamment l’organisation scientifique du travail (OST) conduit à un pilotage en amont, la prévision des ventes induisant une planification de la production et des besoins en composants, les grandes sociétés d’aujourd’hui se tournent volontiers vers un pilotage en aval : Par le juste à temps évoqué plus haut ou encore par la méthode Kanban. Voir sur ces sujets notre article sur le Lean Management.

Améliorer la qualité : Un besoin essentiel dans la production actuelle

Le consommateur final devient très exigent et la promesse de valeur des entreprises, par le biais d’actions marketing, conduit à assurer de plus en plus une très haute qualité de production. En matière de qualité, la gestion de la production a pour objectif de réussir la fabrication d’un produit fini dès la première tentative. Au-delà de la réalité des marchés, il existe un coût à la non-qualité. La production de rebuts et les contrôles en fin de chaîne très chronophages parfois sont un coût à réduire.

L’observation attentive de chaque poste impliqué dans la production permet de définir la bonne méthode de contrôle.

Dans certains secteurs, à l’instar de l’automobile, les contrôles successifs ou l’autocontrôle par l’opérateur lui-même contribuent à réduire ces coûts de non-qualité en production. C’est un bon moyen d’atteindre le « zéro défaut » et cela peut se faire via des outils comme les cercles de qualité ou encore le diagramme d’Ishikawa.

Dans tous les cas, plus vous serez en mesure de collecter des données exploitables, plus vous serez efficace.

X.D

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