Comment manager une équipe et être bon ?

Il est à l’écoute de tous et se trouve toujours au bon endroit au bon moment, le bon manager d’équipe se révèle être plus qu’un simple leader naturel, c’est une personne sur laquelle tous les collaboratrices et collaborateurs peuvent compter. Avec un condensé de compétences variées, le bon manager est en mesure d’être présent physiquement mais aussi dans un management de télétravail. Zoom sur les compétences et savoir-être de ce métier très particulier dans l’entreprise.

Les compétences d’un bon manager d’équipe

Généralement, les professionnels des Ressources Humaines évoquent en premier lieu la notion d’influence du bon manager. L’influence, c’est un condensé de compétences variées qui permettent à la personne d’être en mesure de serrer les relations humaines dans une équipe mais aussi embarquer avec lui toute l’équipe dans des projets qui ont du sens. C’est en ce sens que l’on peut éventuellement parler de leadership, bien que la notion relève plus d’un sentiment éprouvé que d’éléments factuels. Nous avons ici repéré quelques aspects de la personnalité du bon manager d’équipe :

1) La Bienveillance du manager

En pratique, la bienveillance est une qualité qui a plusieurs grandes forces. Avec elle, le bon manager peut développer et conserver son influence sur une équipe. L’empathie qui en découle est bien plus importante par son caractère généreux que le fait d’impressionner les autres. De même, corrélée à la bienveillance, la courtoisie permet d’apporter le minimum de relation nécessaire avec les personnes, créant de fait une disposition favorable de la volonté du manager à l’égard des autres collaborateurs de l’équipe. La bienveillance du manager est assurément essentielle pour réussir à être bon dans la gestion d’une équipe et éviter le stress des salariés.

qualites manager

2) La confiance en soi

Pour pouvoir être respecté(e) par les autres, il est important de se respecter soi-même. Il est donc ici important de renforcer sa confiance en soi pour être un bon manager. Cependant, la confiance en soi, c’est avant tout comprendre et admettre que l’on a des limites, des vulnérabilités et des émotions négatives ; Ce qui veut dire simplement qu’il faut s’accepter tel(le) que l’on est. De manière plus théorique, l’estime de soi est déterminée chez les individus par la cohérence entre la perception et l’idéal de soi-même. En essayant de faire coïncider les deux images pré-citées et en étant indulgent, on arrête de se morfondre sur ce que sont réellement les qualités et points à améliorer et on peut atteindre ainsi une vision apaisée de soi-même pour en tirer l’assurance de ses propres compétences. Se convaincre soi-même mais aussi les autres, c’est bien entendu répéter que la personne peut faire de grandes choses. Le bon manager restera ici à l’écoute de que les autres renvoient pour se voir autrement qu’à la lorgnette de son propre prisme.

3) Le partage de la vision

On a une grande tendance ici à prendre modèle sur des Steve Jobs ou encore des Elon Musk. En réalité, ce qui fait l’estime de ces talents, c’est leur vision qu’ils partagent. Sur le plan pratique, et à n’importe quelle échelle d’une entreprise, une vision permet de mobiliser les énergies autour de soi parce qu’elle donne une utilité et un objectif à l’action commune. Ainsi, par exemple, le sentiment de contribuer à un monde meilleur permet souvent de susciter l’implication dont une entreprise a besoin pour s’adapter aux mutations de son environnement. Le partage de la vision peut se faire surtout avec l’implication des collaborateurs, jusque dans la résolution des problèmes. Voir à ce propos notre sujet sur le le diagramme d’Ishikawa. La stabilité et la résilience du manager leader donne envie aux équipes de le suivre ; On ne change pas ainsi d’avis comme de chemise !

4) L’écoute et la communication

Si la bienveillance évoquée plus haut implique généralement une notion d’empathie, un bon manager doit pouvoir à la fois écouter et communiquer de manière efficiente. L’écoute implique de la curiosité sur les différents métiers et problématiques qu’ils supposent. Si le bon manager n’a pas besoin de connaître le fonctionnement de tel ou tel outil, il doit être en mesure d’écouter les besoins de celles et ceux qui les utilisent et échanger avec eux (la communication) sur ces outils. Une connaissance suffisante de ces derniers, notamment dans les process d’utilisation, est le gage d’une performance managériale indéniable. Par ailleurs, la communication peut se faire de manière individuelle ou collective (voir à ce propos notre article sur la manière de capter le public).

manager s informant sur un logiciel

5) Être cohérent et exemplaire

Si il faut pouvoir assumer ce que l’on est (l’estime de soi en fait partie), on ne peut envisager de se positionner comme leader si on n’est pas cohérent avec les autres et avec soi-même. Si l’on énonce des grands principes, il faut pouvoir les tenir, dans une quête de sens à l’action engagée. Concernant l’exemplarité, c’est souvent dans le détail qu’elle se cache et se voit. Ainsi, le fait d’être toujours à l’heure et d’avoir une disponibilité à toute épreuve sont des qualités essentielles d’un bon manager. L’exemplarité, c’est aussi apporter sa pierre à l’édifice ; Un manager n’est pas un simple donneur d’ordre. Il doit donc travailler à la réussite du projet de l’équipe et ne pas hésiter à mettre parfois les mains dans le cambouis.

La question du charisme et du leadership

Le charisme peut s’apprendre, ce n’est pas quelque chose de purement inné et c’est bien le parcours individuel qui permet de le mettre en évidence. Il est clair que les qualités sus-mentionnées dans notre sujet, pourvu qu’elles reflètent la personnalité du manager, lui donnent un charisme avec le temps. Plus de confiance en soi, plus d’empathie envers les collaborateurs, plus d’écoute et de communication permettent de renforcer le charisme d’un individu.

Quant au leadership, il est indépendant de la fonction managériale. Être un leader suppose une certaine prise d’initiative individuelle. Le leadership revêt à la fois un caractère mystique et politique qui peut apparaître chez certains alors même que les compétences ne sont pas vérifiées. En d’autres termes, on peut devenir un bon manager sans forcément être un leader et inversement.

X.D.

Discussion

  1. Nandita Devi Mudhoo

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